HISTORIQUE CHS CHEZAL BENOIT

A l’origine, une partie du bâtiment principal du centre hospitalier de Chezal Benoit était une abbaye. Fondée en 1088, celle-ci fut incendiée et reconstruite à plusieurs reprises au fil des siècles.

En 1833, un collège ecclésiastique y est fondé par l’abbé Dubouchat.
En 1860, le bâtiment fut cédé au cardinal Boyer, archevêque de Bourges. Le collège tomba en décadence peu après. La congrégation des missionnaires du Sacré Cœur d’Issoudun loua alors cette abbaye afin d’y former ses novices.

En 1897, à la mort du cardinal, le collège de Chezal Benoit et ses dépendances sont de nouveau vendus. L’acquéreur est une société anonyme dite société immobilière de l’Indre dont les pères missionnaires du Sacré Cœur d’Issoudun font partie.

En 1898, le Conseil Général de la Seine vote une délibération invitant l’administration à étudier un projet d’établissement hospitalier à Chezal Benoit.

En 1905, l’acquisition du collège de Chezal Benoit, de la ferme en dépendant, d’un terrain boisé de 180 hectares et de 65 hectares de terre, prés et vignes est décidée par une délibération du Conseil Général de la Seine.

En 1906, cet établissement hospitalier est déclaré d’utilité publique par un décret.

Ce n’est qu’en 1910 que les premiers patients arrivèrent à Chezal Benoit. Ils furent installés dans les locaux de l’ancien collège.
Au fil des ans, l’évolution de l’établissement se poursuivit par de nombreuses transformations, rénovations et extensions.

Ainsi, il fut construit un pavillon de 100 lits en 1933, puis 4 pavillons d’hospitalisation, le pavillon des spécialités et le foyer en 1962.

En 1972, dans le cadre de la sectorisation psychiatrique du département de Cher, l’établissement est classé centre hospitalier spécialisé.
Il se voit confier la responsabilité médicale et technique du secteur de psychiatrie générale adultes Chezal Benoit, St Amand Montrond, tant pour sa partie hospitalière que pour sa partie extra hospitalière.

En 1989, deux nouvelles unités de soins de longue durée sont ouvertes dans les locaux de l’ancien sanatorium.

En 2002, le développement des activités d’addictologie (alcoologie, toxicomanie, polytoxicomanie et tabbacologie) s'est concrétisé par la construction d'un nouveau bâtiment d'hospitalisation de 35 lits (inauguration fin 2003).